Fespaco 2017: Ce qu’on a aimé … ou pas!

Après 9 jours dédiés au cinéma, le rideau est allègrement tombé sur la 25e édition du FESPACO avec le sacre du réalisateur sénégalais Alain Gomis pour “Félicité’’ et les deux prix de la Côte d’Ivoire, à savoir le Prix Spécial du Jury pour la série “Aphasie’’ de Hyacinthe Hounzou et le Prix du Meilleur montage revenu à Kenzo Kenza pour le long métrage “L’Interprète’’ d’Olivier Koné. Au total, 29 acteurs de l’industrie du cinéma sont retournés chez eux avec un trophée et de coquettes sommes d’argent. Vous le savez certainement déjà ! Nous avons suivi avec beaucoup d’intérêt les différentes cérémonies qui ont meublé le 25e Fespaco. Depuis la cérémonie d’ouverture avec le concert d’Alpha Blondy, le 25 février ; l’ouverture du Marché International du Cinéma et de la télévision Africaine (MICA), les colloques, projections de films, visites touristiques, ouverture des compétitions et les différentes remises de Prix et la cérémonie de clôture. Alors ici, il s’agit de vous dire brièvement, ce que nous avons kiffé et ce qui nous a hérissés le poil …

Coups de cœur…

  • Le dispositif sécuritaire au top. Festivaliers, journalistes, observateurs sont d’accord sur ce fait. il y avait dans tout Ouagadougou, des patrouilles de force de l’ordre pour palier à toute éventuelle incident sécuritaire.
  • La statue de bronze à l’effigie du cinéaste ivoirien Kramo Fadiga-Lanciné (Etalon d’or 1981), sur la place des cinéastes ; réservée à tous les heureux détenteurs de l’Etalon d’or du Yennenga.
  • La touche des artisans. Eh oui ! ce n’était pas seulement la fête du cinéma. Le « village Akwaba », avec le président des artisans du Musée des Costumes de Grand-Bassam, Diakité Doulaye dit Djibril ; venus avec ses compères offraient des souvenirs originaux.

Coups de gueule !

  • L’attentat de Djibo (209 km de Ouaga). Cette attaque a été perpétrée par deux individus a fait deux morts dans une école à un jour de la fin du Fespaco.
  • Défaut d’Internet dans la salle de presse. Voici un sujet de grogne des journalistes conviés à ce festival qui ont tant bien que mal dû trouver d’autres moyens pour se connecter avec l’aide des organisateurs et de la Rtb.
  • Programme indisponible… ou presque. Les organisateurs ont eu du mal à mettre les programmes d’activité (projections de films, rencontres professionnelles, etc.) à disposition des festivaliers. On a aussi déploré le report de l’ouverture du Village Akwaba qui était prévu le 25 février. Il a été ouvert 24 heures plus tard.
    Il est clair que les best moments ont eu plus de poids dans la balance que les bad, ce qui a favorisé le bon déroulement de ce biennale. Dans l’espoir que ces manquements soient corrigés, nous attendons le clap du 26e FESPACO.